En quête de livres intergénérationnels...
Non mais y a pas à dire, lire du Roald Dahl illustré par Quentin Blake, ça devrait être remboursé par la sécu tellement c'est bon.
Lors de mon séjour à London en août dernier je n'ai évidemment pas résisté à l'envie de me précipiter dans la librairie Waterstone's sur Picadilly (cette librairie en jette un max soit dit en passant). Après avoir fureté dans tous les coins je suis repartie avec The Murders in the Rue Morgue and Other Tales d'Edgar Poe mais attention ! Dans la version designée (prononcez "dizaillenée") par Coralie Bickford-Smith pour Penguin Books. Ils ont recouverturé tous leurs classiques et c'est à se damner, voyez plutôt. J'ai d'ailleurs hésité pendant à peu près 1000 ans avant de choisir Edgar Poe. Le coup des lames de rasoir roses fluo a finalement fait pencher la balance en sa faveur.
Et je suis montée au rayon jeunesse. Et là étoiles dans les yeux à la vue d'un tourniquet rempli de Roald Dahl / Quentin Blake GRANDS FORMATS AVEC ILLUSTRATIONS COULEURS !!! J'ai opté pour Fantastic Mr. Fox et James and the Giant Peach, après encore un autre millier d'années d'hésitation.
Depuis, quand je suis de mauvais poil, j'ouvre ces livres au hasard et ça va mieux. Comment il fait, Quentin, pour que trois traits gribouillés soient plus émouvants que le plus réaliste des portraits ? COMMENT TROIS TRAITS PEUVENT-ILS EXPRIMER TANT DE SENTIMENTS DIFFÉRENTS ?! Trois traits pour la surprise, trois pour la bienveillance, trois pour la cruauté... C'est à peine croyable.
Peut-être que c'est parce que, comme le disait notre ami Mies van der Rohe, "less is more". À méditer !